La Magie des Vacances

“Et soudain, le monde s’est mis en pause :

Et le carnet d’une escapade imaginaire a commencé à prendre vie.”

Il suffit parfois d’un rayon de soleil sur la peau ou d’un parfum de crème solaire pour qu’on s’échappe ailleurs. Les vacances, ce n’est pas seulement un billet d’avion ou une valise à roulettes. C’est un état d’esprit. Une permission de ralentir, de respirer un peu plus fort, un peu plus vrai.

Imaginez… Un petit village au bord de la mer. Les volets claquent doucement sous la brise. À la terrasse d’un café, un verre de limonade perle de fraîcheur pendant que les cigales improvisent un concert gratuit. Il ne se passe rien — et pourtant, tout est là. Le temps suspend son vol.

Les vacances, ce sont aussi ces minutes simples qu’on garde en soi comme des coquillages dans une poche : un fou rire sous les étoiles, une sieste à l’ombre d’un figuier, ou ce moment précis où l’on a laissé son téléphone au fond du sac.

Et si le vrai luxe, c’était juste de prendre le temps ? Pas besoin d’aller loin. Il suffit de s’émerveiller….

Le sable glisse entre les doigts comme une poignée d’instants volés au quotidien. On oublie les horaires, les trajets chronométrés, et même les mots compliqués. On se parle avec des regards, des éclats de rire, ou le silence qui, pour une fois, ne dérange pas.

Il y a quelque chose d’enfantin dans les vacances — cette liberté de courir dans l’herbe mouillée ou de manger une glace avant le déjeuner. On redécouvre l’art de ne rien faire, et c’est peut-être ça, la plus grande des révolutions tranquilles.

Les jours s’étirent, paresseux, comme des chats au soleil. On se laisse bercer par le chant des grillons, le clapotis d’une barque, ou les histoires que racontent les anciens aux terrasses. Le monde continue de tourner, bien sûr… mais un peu plus loin, un peu moins vite.

Et puis, il y a ce moment suspendu, le tout dernier soir. Celui où les valises sont presque bouclées, mais qu’on traîne un peu sur le balcon, un plaid sur les genoux, à regarder les étoiles en silence. Les rires des journées passées résonnent encore dans un coin de la tête, comme un écho doux-amer.

On sent que la magie s’effiloche déjà. Et pourtant… une part de nous sait que ce n’est pas vraiment fini. Ce qu’on a vécu s’installe en nous, comme un souvenir tiède, prêt à réchauffer les cœurs frileux des jours ordinaires.

Et quand viendra le temps de plier les draps, d’éteindre les lampions, on emportera avec soi plus qu’un bronzage ou quelques photos : une respiration neuve, une petite lumière à rallumer les jours gris.

On se promet de revenir, ou de partir ailleurs, de faire durer cet art de vivre, même en plein hiver. Peut-être qu’au fond, les vacances ne sont pas une fuite. Ce sont des retrouvailles. Avec soi, avec les autres, avec le simple bonheur d’être là.

Les jours qui suivent, on revient chez soi, un peu différent. Il y a du sable encore coincé dans un sac, une chanson entendue au marché qui nous trotte dans la tête, et ce bronzage discret qui s’efface déjà, mais qui semble murmurer : tu t’es autorisé à vivre autrement, pour un instant.

Et parfois, en plein embouteillage ou devant une réunion un peu trop sérieuse, on sourit sans raison. Parce qu’on pense à ce coucher de soleil qui colorait le ciel de rose mangue, ou à ce plongeon dans l’eau glacée suivi d’un éclat de rire incontrôlable. C’est là, au creux de la mémoire, intact.

Alors on reprend le rythme de tous les jours, mais avec une petite musique intérieure. Quelque chose d’imperceptible pour les autres, mais qui change tout : ce regard un peu plus doux qu’on pose sur le monde, cette envie de respirer autrement, de garder un coin de ciel bleu sous la peau.

Les vacances ne sont pas qu’un temps entre deux parenthèses. Ce sont des graines de lumière plantées dans le cœur, prêtes à éclore au moindre rayon. Et si l’on prend soin de ces graines, elles feront fleurir des instants de joie bien après que les valises soient rangées.

Les vacances ne guérissent pas tout, c’est vrai. Mais elles rappellent l’essentiel : que l’on est vivant, capable de s’émerveiller, encore et toujours.

Parce qu’au fond, ce n’est pas l’été qui rend les vacances magiques. C’est notre façon de les vivre, de les rêver, de s’y abandonner sans réserve. Et ça, c’est un art qu’on peut cultiver toute l’année….

🎶 Chansons françaises sur les vacances :

Est-ce que tu viens pour les vacances ? – David et Jonathan

L’Amour à la plage – Niagara

Une belle histoire – Michel Fugain

Les jolies colonies de vacances – Pierre Perret

La Pétanque – Sacha Distel

🌴 Tubes internationaux à l’esprit vacances :

Vacation – The Go-Go’s

Kokomo – The Beach Boys

Holiday Road – Lindsey Buckingham

Margaritaville – Jimmy Buffett

On the Road Again – Willie Nelson

🎵 Chansons folk françaises à (re)-découvrir :

Le Chant des Livrées – Malicorne

Lambé An Dro – Matmatah

Gortoz a ran – Denez Prigent

La Manivelle – Wazoo

Le Bout du Banc – Mes Souliers Sont Rouges

Juste une gigue en do – Soldat Louis

Bleu d’océan – Maripol

Cornaline – Myrdhin

Mediterraniu – Diana di l’alba

🎵Vous pouvez aussi explorer cette playlist YouTube dédiée au folk français ou cette playlist Spotify « Musique folklorique française » pour encore plus d’inspiration musicale.🎵

Citation :

« Sous le soleil complice, le farniente devient un art ; qu’il naisse au bord de la mer, sur les plages dorées, au creux des montagnes ou dans le silence des campagnes, le bonheur des vacances est partout où l’on oublie l’heure. »

(Mylénia)